La construction d’une véranda est une solution idéale pour agrandir l’espace de vie et profiter de la lumière naturelle toute l’année. Cependant, aménager une véranda n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît : les démarches administratives, les normes de sécurité et d’urbanisme, ainsi que les règles thermiques et environnementales sont des aspects à considérer attentivement avant de se lancer. En France, toute extension, y compris les vérandas, est soumise à une réglementation spécifique qui vise à garantir une intégration harmonieuse dans l’environnement bâti et à respecter les règles de sécurité et d’efficacité énergétique.
Dans cet article, nous vous guidons à travers les quatre étapes principales pour que la construction de votre véranda se fasse dans les règles. Vous découvrirez les démarches administratives, les normes d’urbanisme, les réglementations thermiques, et les règles de sécurité à prendre en compte pour mener à bien votre projet.

Les démarches administratives pour construire une véranda
La première étape pour construire une véranda est de s’informer sur les démarches administratives nécessaires. Selon la surface de la véranda et sa localisation, des formalités administratives spécifiques sont à remplir avant de pouvoir commencer les travaux.
Déclaration préalable de travaux ou permis de construire : en fonction de la taille de la véranda
En France, toute extension d’une maison, véranda incluse, doit être soumise à une déclaration préalable de travaux ou à une demande de permis de construire, en fonction de la superficie de la véranda et de la surface totale de la maison après agrandissement.
↘ Déclaration préalable de travaux (moins de 20 m²) : Si la véranda fait moins de 20 m² (ou moins de 40 m² dans les zones urbaines couvertes par un PLU), une déclaration préalable de travaux suffit. Cette démarche permet à la mairie de vérifier que la construction respecte les règles d’urbanisme locales. Le délai d’instruction pour une déclaration préalable est généralement d’environ un mois.
↘ Permis de construire (plus de 20 m² ou 40 m² dans les zones PLU) : Pour une véranda dont la surface est supérieure à 20 m², ou supérieure à 40 m² dans les zones urbaines couvertes par un Plan Local d’Urbanisme (PLU), un permis de construire est requis. Cette démarche est plus complexe que la déclaration préalable et nécessite un dossier complet comprenant des plans détaillés et une description précise de la construction envisagée. Le délai d’instruction est de deux à trois mois en moyenne.
Consultation du Plan Local d’Urbanisme (PLU)
Le Plan Local d’Urbanisme, ou PLU, définit les règles d’urbanisme applicables à chaque commune, en fonction de la zone dans laquelle le bien est situé (zone urbaine, zone naturelle, etc.). Ce document, disponible en mairie, est essentiel pour connaître les restrictions spécifiques qui pourraient s’appliquer à votre projet de véranda.
↘ Restrictions architecturales : Dans certaines zones, des restrictions peuvent imposer des choix précis de matériaux, de couleurs ou de styles architecturaux pour garantir une cohérence visuelle avec les bâtiments environnants. Par exemple, dans les zones classées, les matériaux modernes comme le PVC peuvent être interdits, et les vérandas doivent généralement utiliser des matériaux plus traditionnels comme le bois ou la pierre.
↘ Règles de recul et distances par rapport aux limites de propriété : Le PLU définit aussi les distances minimales à respecter entre la véranda et les limites de propriété pour garantir l’intimité des voisins et éviter les vis-à-vis trop proches. Dans certains cas, il peut être nécessaire de reculer la véranda de quelques mètres par rapport aux limites du terrain.
Anticiper les délais d’instruction et les réponses de la mairie
Le dépôt d’une déclaration préalable de travaux ou d’une demande de permis de construire n’aboutit pas toujours immédiatement à une réponse positive. Les délais peuvent varier en fonction de la complexité du projet et des particularités locales. La mairie peut également demander des ajustements pour que la véranda respecte les normes locales.
↘ Délai d’instruction : Pour une déclaration préalable de travaux, comptez en moyenne un mois de délai d’instruction. Pour un permis de construire, le délai peut aller de deux à trois mois, voire davantage si la mairie demande des modifications.
↘ Prendre en compte les ajustements éventuels : En cas de non-conformité au PLU ou à d’autres normes locales, la mairie peut exiger des ajustements. Dans ce cas, il est essentiel de dialoguer avec les autorités locales et d’adapter le projet pour obtenir l’autorisation requise.
Conformité aux normes thermiques et environnementales
La deuxième étape pour construire une véranda est de s’assurer qu’elle respecte les normes thermiques et environnementales. Ces normes visent à réduire la consommation énergétique des bâtiments et à limiter leur impact sur l’environnement. La véranda, souvent construite en grande partie en verre, est une surface particulièrement exposée aux variations de température, ce qui en fait un point sensible en termes de régulation thermique.
Réglementation Thermique 2012 (RT 2012) et RT 2020
En France, les normes thermiques sont fixées par les Réglementations Thermiques, la RT 2012 pour les constructions antérieures à 2021, et la RT 2020 pour les bâtiments plus récents. Ces réglementations imposent des critères de performance énergétique aux nouvelles constructions et extensions, vérandas comprises. Ces normes influencent le choix des matériaux et des équipements utilisés pour assurer l’efficacité énergétique du bâtiment.
↘ Isolation des vitrages : Pour limiter les déperditions de chaleur, il est recommandé d’opter pour du double, voire du triple vitrage pour les parois de la véranda. Le double vitrage isolant est conçu pour retenir la chaleur en hiver et maintenir la fraîcheur en été, contribuant ainsi à un meilleur confort thermique tout au long de l’année.
↘ Matériaux à haute performance thermique : Les matériaux utilisés pour la structure de la véranda, comme les profilés en aluminium avec rupture de pont thermique ou le bois, doivent également répondre aux exigences de la réglementation thermique. Ces matériaux réduisent les pertes de chaleur et améliorent le confort thermique, tout en respectant les normes de la RT 2012 ou RT 2020.
Privilégier l’énergie renouvelable pour le chauffage et la climatisation
L’intégration de dispositifs de chauffage et de climatisation adaptés est souvent nécessaire pour maintenir une température agréable dans la véranda, mais cela doit être fait en respectant les objectifs de performance énergétique. Les systèmes de chauffage renouvelables, comme les panneaux solaires ou les pompes à chaleur, sont à privilégier pour leur faible impact environnemental.
↘ Panneaux solaires thermiques pour le chauffage : Les panneaux solaires thermiques peuvent être utilisés pour chauffer l’air ou l’eau, contribuant ainsi à réduire la consommation d’énergie fossile. Cette solution est d’autant plus intéressante que la véranda, avec sa grande surface vitrée, capte naturellement la chaleur du soleil.
↘ Ventilation naturelle et dispositifs passifs : Pour éviter les excès de chaleur en été, il est recommandé d’installer des systèmes de ventilation naturelle, comme des ouvertures en toiture ou des persiennes. Ces dispositifs permettent de ventiler efficacement la véranda et de réduire le besoin de climatisation en période estivale.
Intégrer la véranda dans la performance énergétique de la maison
L’ajout d’une véranda peut modifier l’équilibre thermique de l’ensemble de la maison. Une véranda bien isolée peut servir de tampon thermique entre l’intérieur et l’extérieur, contribuant ainsi à améliorer l’efficacité énergétique globale de la maison. Cependant, pour que la véranda soit un atout énergétique, elle doit être intégrée de manière cohérente avec le reste du bâtiment.
↘ Tampon thermique entre l’intérieur et l’extérieur : En positionnant la véranda de façon stratégique, elle peut jouer le rôle de zone tampon, limitant les variations de température dans la maison et améliorant ainsi le confort thermique. En hiver, par exemple, la véranda peut capter la chaleur solaire et la diffuser dans les pièces adjacentes.
↘ Contrôle des apports solaires : Pour éviter la surchauffe en été, l’installation de protections solaires, comme des stores ou des films protecteurs, est essentielle. Ces dispositifs limitent les apports solaires excessifs tout en permettant de bénéficier de la lumière naturelle.
Impact environnemental et matériaux durables
Outre les aspects thermiques, il est essentiel de considérer l’impact environnemental de la construction d’une véranda. Utiliser des matériaux écologiques et durables permet de réduire l’empreinte écologique du projet et de favoriser un habitat plus respectueux de l’environnement.
↘ Matériaux recyclables : Choisir des matériaux recyclables, comme l’aluminium ou le bois issu de forêts gérées durablement, contribue à minimiser l’impact environnemental de la véranda. L’aluminium, par exemple, est un matériau durable qui peut être recyclé à l’infini sans perdre ses propriétés.
↘ Réduction des déchets de chantier : En optant pour une construction modulaire ou préfabriquée, il est possible de réduire les déchets générés sur le chantier et d’optimiser la gestion des matériaux.
Les règles de sécurité et d’entretien pour une véranda
Une véranda, bien que légère et souvent en grande partie vitrée, reste une construction qui doit respecter des normes de sécurité strictes pour assurer la sécurité des occupants et la durabilité de l’installation. Des normes encadrent l’installation pour garantir la stabilité de la structure, la résistance aux intempéries, et la protection contre les accidents liés à l’utilisation d’une grande surface vitrée. Par ailleurs, comme pour toute extension, un entretien régulier est essentiel pour conserver la véranda en bon état et éviter les dommages dus aux intempéries et à l’usure du temps.
Assurer la stabilité de la structure et la résistance aux intempéries
La véranda, souvent construite en grande partie avec des parois vitrées et des structures légères, est soumise à diverses contraintes climatiques, notamment le vent, la pluie et les charges de neige. En raison de sa légèreté, la structure de la véranda doit être solidement ancrée au sol et dotée d’une ossature capable de supporter ces différentes charges sans compromettre la stabilité de l’ensemble.
↘ Ancrage solide au sol : Une base solide est cruciale pour assurer la stabilité de la véranda. Cela peut inclure la pose de fondations en béton ou l’installation d’une dalle, selon la nature du sol et la taille de la véranda. Le choix de la fondation dépendra de l’évaluation du terrain et de la charge que la véranda est censée supporter.
↘ Structures renforcées contre les vents violents : Les vérandas sont particulièrement exposées au vent en raison de leur structure souvent légère et ouverte sur l’extérieur. Il est donc essentiel de prévoir des structures métalliques ou en bois renforcé pour garantir leur résistance aux rafales et éviter toute déformation ou instabilité en cas de vent fort.
↘ Calcul des charges de neige et de pluie : Dans certaines régions, les charges de neige peuvent être conséquentes en hiver, tandis que dans d’autres, les fortes pluies sont fréquentes. La toiture et l’ossature de la véranda doivent être conçues pour supporter ces charges sans risque d’affaissement. La véranda doit aussi être dotée de systèmes d’évacuation des eaux de pluie pour éviter les infiltrations et l’accumulation d’eau sur le toit.
Sécurité des surfaces vitrées
La véranda est souvent dotée de grandes baies vitrées, qui apportent une luminosité agréable mais posent également des défis en matière de sécurité. En effet, les grandes surfaces vitrées doivent être suffisamment résistantes pour éviter les accidents, et adaptées pour minimiser les risques de blessures en cas de bris de glace.
↘ Utilisation de verres feuilletés ou trempés : Pour garantir la sécurité des occupants, les vitrages utilisés dans la construction de la véranda doivent être conformes aux normes de sécurité. Le verre feuilleté, par exemple, est un excellent choix car, en cas de bris, il se fissure sans se briser en morceaux tranchants. Le verre trempé, de son côté, est plus résistant aux impacts et se fragmente en petits morceaux peu coupants en cas de casse.
↘ Dispositifs de protection solaire et anti-reflets : Outre la sécurité physique, les vitrages de la véranda doivent être sécurisés contre les rayons UV et les reflets excessifs, qui peuvent devenir inconfortables pour les occupants. Des films anti-UV ou des protections solaires intégrées aux vitrages contribuent à réduire la chaleur et les éblouissements à l’intérieur de la véranda.
↘ Équipements de sécurité en cas d’urgence : Les vérandas doivent être dotées de portes ou de fenêtres qui peuvent être facilement ouvertes en cas d’urgence, pour permettre une évacuation rapide. Dans certains cas, il est recommandé d’installer des détecteurs de fumée, surtout si la véranda est souvent utilisée pour recevoir des invités.
Entretien régulier pour préserver la véranda
Une véranda bien entretenue est non seulement plus sécurisée, mais elle conserve aussi toute son esthétique et sa fonctionnalité au fil du temps. L’entretien concerne aussi bien le nettoyage que la vérification des éléments structurels, des joints et des vitrages.
↘ Nettoyage des vitrages et de la structure : Le nettoyage régulier des vitres est essentiel pour préserver la transparence et éviter l’accumulation de poussière et de polluants. Il est recommandé d’utiliser des produits de nettoyage non abrasifs pour éviter de rayer le verre.
↘ Vérification des joints et des fixations : Les joints entre les panneaux vitrés et la structure sont soumis aux intempéries et peuvent se détériorer avec le temps. Des joints usés peuvent entraîner des infiltrations d’eau ou des fuites d’air, compromettant ainsi l’isolation de la véranda. Il est conseillé de vérifier les joints au moins une fois par an et de les remplacer si nécessaire.
↘ Inspection des systèmes d’évacuation d’eau : Les gouttières et les systèmes de drainage doivent être régulièrement vérifiés et nettoyés pour éviter les obstructions, surtout après les périodes de pluie ou les chutes de feuilles. Un bon drainage protège la véranda des dégâts des eaux et de la formation de moisissures.
Les implications fiscales et financières liées à la construction d’une véranda
La construction d’une véranda peut également avoir des implications fiscales et financières qu’il est important de connaître avant de se lancer dans le projet. Une véranda, étant une extension de la maison, peut avoir un impact sur les taxes locales et peut même bénéficier de certains dispositifs d’aide ou d’exonération, sous certaines conditions.
Implications sur la taxe foncière et la taxe d’habitation
La véranda, en augmentant la surface habitable, peut entraîner une hausse de la taxe foncière et, dans certains cas, de la taxe d’habitation. Cette augmentation dépend de la surface ajoutée et des règles fiscales locales.
↘ Calcul de la surface habitable : La véranda est incluse dans la surface habitable lorsqu’elle est fermée et qu’elle est utilisée comme pièce à vivre. La surface totale de la maison est donc recalculée, ce qui peut entraîner une augmentation des taxes foncières.
↘ Révision du montant de la taxe foncière : Selon la taille et l’usage de la véranda, les propriétaires peuvent voir leur taxe foncière augmenter. Il est conseillé de consulter les services fiscaux pour évaluer l’impact potentiel de cette extension sur les impôts locaux.
Déclaration auprès des services fiscaux
La construction d’une véranda doit être déclarée auprès des services fiscaux dans un délai de 90 jours après la fin des travaux. Cette déclaration est nécessaire pour que les autorités fiscales ajustent les taxes locales en fonction de la nouvelle surface habitable.
↘ Formalités de déclaration : Le formulaire de déclaration des changements de la surface habitable est disponible auprès du centre des impôts ou sur le site officiel des services fiscaux. Ce formulaire permet de signaler toute modification de la surface habitable, y compris la construction d’une véranda.
↘ Exonération temporaire de la taxe foncière : Dans certains cas, les nouvelles extensions, y compris les vérandas, peuvent bénéficier d’une exonération temporaire de la taxe foncière pendant deux ans. Cette exonération vise à encourager les propriétaires à améliorer leur habitat.
Dispositifs d’aides financières pour les vérandas à haute performance thermique
Dans le cadre de la transition énergétique, certaines vérandas construites avec des matériaux performants et équipées de dispositifs économes en énergie peuvent bénéficier d’aides financières. Ces aides sont destinées à encourager l’efficacité énergétique et l’utilisation de matériaux durables.
↘ Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : Les vérandas contribuant à l’amélioration de la performance énergétique de la maison peuvent être éligibles à l’éco-PTZ, un prêt sans intérêts qui permet de financer des travaux d’efficacité énergétique. Ce prêt est octroyé sous certaines conditions, notamment l’utilisation de matériaux isolants de qualité.
↘ Aides de l’ANAH pour les travaux de performance énergétique : Si la véranda est construite en vue de réduire les consommations énergétiques du foyer, elle peut ouvrir droit aux aides de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), sous réserve de respecter certaines conditions de ressources.
TVA réduite pour les travaux d’amélioration de l’habitat
La construction d’une véranda peut bénéficier d’une TVA réduite à 10 % si les travaux sont réalisés par une entreprise spécialisée. Cette réduction de TVA s’applique aux travaux d’amélioration, de transformation et de rénovation de l’habitat.
↘ Conditions pour bénéficier de la TVA réduite : Les travaux doivent être réalisés par un professionnel et concerner un logement de plus de deux ans. La véranda doit aussi être intégrée à l’habitation principale pour être éligible à la TVA réduite.
↘ Exclusions de la TVA réduite : Les matériaux achetés directement par le particulier ne bénéficient pas de la TVA réduite. Il est donc conseillé de faire appel à des professionnels qui incluront la réduction dans le devis total des travaux.
En prenant en compte ces aspects fiscaux et financiers, les propriétaires peuvent optimiser leur investissement dans la construction d’une véranda, en bénéficiant d’aides et en limitant l’impact sur leurs taxes locales.
FAQ – Règlementations et obligations pour l’installation d’une véranda
1. Quels documents sont nécessaires pour construire une extension de type véranda ?
Pour installer une véranda, vous devrez obtenir une déclaration préalable de travaux ou, selon la taille, un permis de construire. Ces documents permettent à la mairie de vérifier que le projet respecte les règles d’urbanisme locales.
2. Quelle est la différence entre une déclaration de travaux et un permis de construire ?
Une déclaration préalable de travaux est requise pour les vérandas de petite taille (généralement moins de 20 m²). Au-delà de cette superficie, un permis de construire est obligatoire, nécessitant un dossier plus complet et des plans détaillés.
3. Où se renseigner sur les règles d’urbanisme avant de construire une véranda ?
Il est recommandé de consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune. Vous pouvez le trouver en mairie ou en ligne pour certaines villes. Ce document vous informe sur les contraintes architecturales, de couleur et de matériau qui peuvent s’appliquer.
4. Comment s’assurer que la véranda est bien isolée ?
Pour une isolation efficace, optez pour des matériaux thermiquement performants comme le double vitrage ou des profilés en aluminium avec rupture de pont thermique. Ces éléments réduisent les pertes de chaleur, améliorant ainsi le confort.
5. Une véranda peut-elle entraîner une hausse de la taxe foncière ?
Oui, en augmentant la surface habitable, une véranda peut entraîner un ajustement de la taxe foncière. Pour anticiper, déclarez l’extension auprès des services fiscaux dans les 90 jours suivant la fin des travaux.
6. La véranda peut-elle bénéficier d’aides financières ?
Dans certaines conditions, les vérandas peuvent bénéficier de dispositifs comme l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) ou d’aides de l’ANAH, surtout si elles contribuent à la performance énergétique de la maison. Contactez ces organismes pour connaître les critères d’éligibilité.
7. Faut-il un architecte pour concevoir une véranda ?
L’intervention d’un architecte est facultative pour une petite extension, mais elle peut être obligatoire si la superficie totale après travaux dépasse 150 m², ou si des contraintes de style imposent un travail architectural spécifique.
8. Quelles précautions prendre pour la sécurité de la véranda ?
Pour garantir la sécurité des occupants, choisissez des vitrages sécurisés, comme le verre feuilleté ou le verre trempé, et installez un système de drainage pour éviter les infiltrations d’eau. Des détecteurs de fumée peuvent également être utiles pour assurer une sécurité optimale.
9. La construction d’une véranda est-elle soumise à des normes de construction spécifiques ?
Oui, les vérandas doivent respecter les normes de résistance au vent, aux charges de neige et de pluie. Consultez un professionnel pour évaluer la structure et choisir les matériaux les plus adaptés aux conditions locales.
10. Peut-on chauffer une véranda pour en faire une pièce utilisable toute l’année ?
Oui, mais pour limiter les coûts de chauffage, il est conseillé de choisir un vitrage isolant et d’installer des équipements économes en énergie, comme une pompe à chaleur ou des panneaux solaires thermiques.
11. Peut-on inclure des protections solaires dans la véranda ?
Absolument. Les protections solaires, comme les stores ou les films anti-UV, permettent de limiter la surchauffe et d’éviter les reflets. Cela améliore le confort intérieur tout en protégeant contre les effets du soleil.
12. Est-il possible de construire une véranda sur un terrain non constructible ?
Les terrains non constructibles sont soumis à des restrictions, et la construction d’une véranda y est en général interdite. Toutefois, des exceptions peuvent exister, donc consultez votre mairie pour vérifier si une dérogation est envisageable.
13. Quelle est la durée moyenne des travaux d’installation d’une véranda ?
La durée des travaux dépend de la taille et du modèle de la véranda, mais en moyenne, une installation simple prend entre 4 à 8 semaines, sans compter les délais administratifs.
14. Quelles sont les obligations de déclaration pour les nouvelles surfaces ?
Les extensions de maison doivent être déclarées aux services fiscaux dans un délai de 90 jours après leur achèvement. Cette déclaration est nécessaire pour ajuster la taxe foncière en fonction de la nouvelle superficie.
15. Où trouver un professionnel qualifié pour installer une véranda ?
De nombreux fabricants de vérandas disposent de réseaux d’installateurs agréés. Vous pouvez également demander des recommandations à la mairie ou consulter des annuaires spécialisés en ligne pour trouver des professionnels certifiés.
Liens utiles pour l’installation de véranda
- Portail officiel de l’urbanisme en France (consultation du PLU)
urbanisme.gouv.fr - ANAH – Aides à la rénovation énergétique
ANAH – Aides pour les propriétaires - Ministère de la Transition écologique – Aides pour la construction durable
Ministère de la Transition écologique - Services fiscaux – Déclaration des surfaces supplémentaires
Impots.gouv.fr – Déclaration d’extension
Ce qu’on fait chez Compagnons Nation
Marcus Détrez

Marcus Détrez est un formateur hyperpolyglotte maîtrisant plus de 16 langues et un entrepreneur engagé dans le domaine de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Son parcours varié l’a conduit à créer plusieurs centres de formation, où il a formé des milliers de personnes. Sa volonté de soutenir les artisans et de valoriser les métiers manuels l’a amené à co-fonder Compagnons Nation, avec l’ambition de créer un réseau d’entraide et de développement pour les professionnels du bâtiment.
Compagnons Nation
Compagnons Nation se consacre à l’accompagnement des artisans en leur fournissant des services adaptés pour les aider à trouver des clients, à se former, et à améliorer leur visibilité. L’objectif est de créer un réseau solidaire où les artisans peuvent échanger, partager leurs expériences et bénéficier d’un soutien continu pour développer leur activité.