Construire une bassin extérieure chez soi est un projet rêvé pour de nombreux propriétaires, mais il s’agit aussi d’une démarche réglementée en France. Que l’on souhaite installer une bassin enterré, hors-sol, ou semi-enterrée, différentes règles d’urbanisme et de sécurité s’appliquent pour que la piscine extérieure soit conforme aux normes en vigueur. De plus, le processus d’autorisation peut varier en fonction de la taille de la piscine, de son emplacement, et du type de bassin.
Cet article vous guide à travers les permis nécessaires pour pisciner en toute légalité, en abordant les autorisations requises, les étapes administratives, ainsi que les règles de sécurité incontournables.

Déclaration préalable ou permis de construire : quelles conditions pour pisciner légalement ?
En France, l’installation d’une piscine extérieure nécessite souvent une déclaration préalable de travaux, voire un permis de construire pour certains types de bassins. Cette première étape administrative est essentielle pour éviter tout problème juridique. La réglementation applicable dépend principalement de la taille de la piscine, de sa structure, et du caractère temporaire ou permanent de l’installation.
Déclaration préalable de travaux pour les piscines de petite taille
Pour les piscines de petite dimension (moins de 10 m² de surface), aucune autorisation n’est généralement requise, sauf si le terrain est situé dans une zone protégée ou classée. Cependant, dès que la piscine extérieure dépasse cette surface, une déclaration préalable de travaux devient obligatoire. Cette formalité administrative vise à informer la mairie du projet pour vérifier que celui-ci respecte les règles d’urbanisme locales.
↘ Cas des piscines hors-sol : Les bassins hors-sol qui sont installées pour une période limitée (moins de trois mois) n’ont généralement pas besoin de déclaration, sauf dans les zones protégées. En revanche, si elles restent en place plus de trois mois, il sera nécessaire de déposer une déclaration préalable.
↘ Exemple pratique : Si vous souhaitez installer une bassin hors-sol de 20 m² qui sera utilisée toute l’année, vous devrez déposer une déclaration préalable. En zone protégée ou à proximité d’un monument historique, même une piscine temporaire de petite taille nécessite une déclaration.
Permis de construire pour les piscines de grande taille ou avec abri
Pour les piscines d’une surface supérieure à 100 m², un permis de construire est obligatoire. Cette obligation s’étend également aux piscines de plus de 10 m² si elles sont couvertes par un abri dont la hauteur dépasse 1,80 m. Le permis de construire est nécessaire car ces installations modifient davantage l’aspect du terrain et peuvent avoir un impact visuel significatif sur l’environnement.
↘ Demande de permis et délais : Le dossier de demande de permis de construire pour une piscine doit inclure un plan détaillé de la piscine, son emplacement sur le terrain, et les matériaux utilisés. Le délai d’instruction est généralement de deux mois, mais il peut être prolongé si le projet est soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France, dans le cas où la piscine serait construite dans une zone protégée.
Vérification des réglementations locales
Avant de débuter les démarches, il est recommandé de consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune, qui fixe les règles spécifiques en matière d’aménagement pour pisciner en toute légalité. Certaines communes imposent des restrictions supplémentaires, notamment en matière de distance avec les limites de propriété, de profondeur de la piscine, ou de choix des matériaux.
En suivant ces règles, vous vous assurez que votre projet de piscine respecte les normes en vigueur et évitez ainsi les mauvaises surprises après le début des travaux.
Pisciner tout en respectant les normes de sécurité obligatoires
Construire une piscine implique aussi de respecter un ensemble de normes de sécurité visant à prévenir les accidents, notamment les noyades. La législation impose aux propriétaires de piscines privées de prendre des mesures pour sécuriser l’accès au bassin. Ces exigences s’appliquent aussi bien aux piscines enterrées qu’aux piscines semi-enterrées, et leur non-respect peut entraîner des sanctions.
Obligations en matière de dispositifs de sécurité pour piscines enterrées
Pour les piscines enterrées ou semi-enterrées, la loi impose au moins un dispositif de sécurité homologué, destiné à prévenir les risques de noyade, en particulier pour les enfants. Ces dispositifs doivent être installés dès la mise en service de la piscine. Les équipements obligatoires comprennent :
- Barrière de protection : Elle doit entourer le bassin et être équipée d’un portillon sécurisé, empêchant ainsi l’accès des jeunes enfants.
- Alarme sonore : Une alarme de piscine détecte les mouvements dans l’eau et alerte en cas de chute. Elle peut être périphérique ou immergée.
- Couverture de sécurité : La couverture doit pouvoir supporter le poids d’un enfant et être solidement ancrée pour éviter tout risque d’ouverture accidentelle.
- Abri de piscine : Un abri, lorsqu’il est fermé, empêche complètement l’accès au bassin. Il doit être conforme aux normes NF P90-309.
↘ Importance de la conformité aux normes NF : Les dispositifs de sécurité doivent respecter les normes NF pour garantir leur efficacité. Chaque dispositif doit être accompagné d’un certificat de conformité, attestant qu’il a été testé et approuvé par les autorités compétentes.
Sanctions en cas de non-respect des obligations de sécurité
Le non-respect des normes de sécurité peut entraîner une amende de 45 000 € pour le propriétaire de la piscine. En cas d’accident, le propriétaire peut également être tenu responsable civilement et pénalement. Pour éviter ces sanctions, il est recommandé d’installer les dispositifs de sécurité avant même le remplissage de la piscine.
↘ Exemple de responsabilité : Si un enfant accède à une piscine non sécurisée et qu’un accident survient, le propriétaire est considéré comme responsable. En installant une barrière homologuée ou une alarme, on réduit fortement les risques de tragédie et on se met en conformité avec la législation.
Entretien des dispositifs de sécurité
Installer des dispositifs de sécurité pour pisciner est une étape importante, mais leur entretien l’est tout autant. Les systèmes de sécurité doivent être vérifiés régulièrement pour s’assurer de leur bon fonctionnement. Par exemple, les couvertures de sécurité doivent être nettoyées et les alarmes testées fréquemment. Une couverture défectueuse ou une alarme non fonctionnelle expose le propriétaire à des risques d’accidents et de sanctions.
Campagnes de prévention et sensibilisation
La sécurité autour des piscines est un enjeu de santé publique, et les autorités encouragent les campagnes de sensibilisation auprès des familles. De nombreux documents d’information sont disponibles pour rappeler les bons comportements et les équipements nécessaires à une sécurité optimale autour des bassins.
En respectant ces obligations de sécurité, vous protégez non seulement vos proches mais aussi votre responsabilité en tant que propriétaire de piscine.
Considérations fiscales pour les bassins d’agrément
Lorsque vous envisagez de créer un bassin privé dans votre espace extérieur, il est également essentiel de tenir compte des répercussions fiscales que cela peut entraîner. En effet, l’ajout d’un bassin sur une propriété peut influencer le montant des impôts locaux, notamment la taxe foncière et la taxe d’habitation, dans la mesure où le bassin augmente la valeur locative cadastrale du bien immobilier.
Taxe foncière et piscines
Dès lors qu’un bassin est installé de façon permanente sur un terrain, elle est susceptible d’entraîner une révision de la taxe foncière. En effet, les piscines sont considérées comme des éléments de confort qui augmentent la valeur du bien. Toutefois, il est important de noter que seules les structures fixées au sol, comme les piscines enterrées, semi-enterrées ou celles avec un socle en béton, sont imposables au titre de la taxe foncière. Les bassins amovibles, en revanche, ne sont pas pris en compte puisqu’ils sont démontables et ne modifient pas la configuration pérenne du bien.
↘ Calcul de la taxe foncière : Le bassin, en tant qu’élément d’amélioration du confort, est prise en compte dans la détermination de la valeur locative cadastrale de la propriété. Cette valeur est ensuite multipliée par un taux d’imposition local, propre à chaque commune, pour obtenir le montant de la taxe foncière. Bien que chaque commune applique son propre taux, il est fréquent que l’ajout d’une piscine augmente sensiblement cette valeur locative, ce qui se répercute sur la facture finale de la taxe.
↘ Déclaration obligatoire auprès des services fiscaux : Une piscine doit être déclarée au service des impôts dans un délai de 90 jours après son achèvement. Cette déclaration permet de mettre à jour la valeur cadastrale de la propriété et ainsi de calculer avec exactitude les taxes applicables. En cas d’oubli ou de négligence, le propriétaire s’expose à des ajustements rétroactifs et des pénalités.
Effet sur la taxe d’habitation
Bien que la taxe d’habitation soit progressivement supprimée pour la majorité des résidences principales en France, les piscines peuvent toujours influencer cette taxe pour certaines catégories de biens et pour les résidences secondaires. En effet, comme pour la taxe foncière, un bassin augmentant la valeur locative du bien peut également accroître le montant de la taxe d’habitation.
↘ Exemple de taxation pour les résidences secondaires : Pour une résidence secondaire, un bassin peut engendrer une hausse sensible de la taxe d’habitation. Dans de nombreuses communes touristiques, les résidences secondaires sont encore soumises à la taxe d’habitation, et les éléments de confort comme une piscine contribuent à augmenter cette charge. Ce point est particulièrement important pour les propriétaires ayant choisi d’investir dans une résidence de loisirs, afin de bien anticiper les coûts supplémentaires.
Exonérations et réductions fiscales possibles
Dans certains cas, il est possible de bénéficier d’une exonération temporaire de taxe foncière pour l’ajout d’une piscine. Par exemple, certaines communes offrent une exonération partielle pour les nouveaux aménagements pendant les deux premières années suivant la construction. Cette mesure vise à encourager l’amélioration des propriétés et à alléger temporairement la charge fiscale des propriétaires.
↘ Application et conditions d’exonération : Pour bénéficier d’une exonération partielle, il est nécessaire de contacter le service fiscal de sa commune et de remplir les critères d’éligibilité. Généralement, cette exonération ne s’applique que pour les nouvelles constructions et dépend également de la politique fiscale de la municipalité.
L’ajout d’un bassin de loisirs représente donc une valeur ajoutée pour une propriété, mais aussi une charge fiscale à anticiper. Un propriétaire bien informé pourra planifier efficacement cette dépense additionnelle, voire bénéficier de dispositifs d’exonération pour optimiser son investissement.
Intégration paysagère et respect de l’environnement
Outre les démarches administratives et fiscales, la construction d’un bassin de détente implique aussi des considérations environnementales et paysagères. Un aménagement bien pensé et respectueux de l’environnement contribue à minimiser l’impact écologique et à harmoniser la piscine avec le cadre existant. Les propriétaires soucieux de l’écologie et de l’esthétique de leur espace extérieur peuvent ainsi mettre en œuvre certaines pratiques visant à intégrer leur piscine de manière responsable et durable.
Choix des matériaux respectueux de l’environnement
Les matériaux utilisés pour la construction d’une piscine ont un impact environnemental qui peut varier considérablement. Par exemple, les piscines naturelles, construites avec des matériaux locaux et utilisant des techniques de filtration biologique, représentent une alternative écologique aux piscines traditionnelles en béton ou en polyester. De plus, en optant pour des matériaux de construction durables, comme le bois certifié ou les revêtements sans produits chimiques, il est possible de limiter l’empreinte écologique du projet.
↘ Piscines naturelles et bassins d’agrément : Les piscines naturelles, parfois appelées bassins d’agrément, utilisent des plantes et des roches pour filtrer l’eau de manière biologique, sans recourir aux produits chimiques habituels comme le chlore. Ce type de bassin constitue une option plus respectueuse de la faune et de la flore locales, offrant un environnement propice à la biodiversité.
↘ Bénéfices de l’utilisation de matériaux recyclés : De nombreux propriétaires choisissent également d’utiliser des matériaux recyclés pour la construction de leur bassin, notamment pour les margelles ou les abords. Cette pratique permet de réduire la demande en matériaux neufs et de réutiliser des ressources déjà disponibles, tout en donnant au bassin une esthétique unique.
Utilisation responsable de l’eau
Une gestion raisonnée de l’eau est essentielle pour un bassin de baignade, tant pour limiter le gaspillage que pour réduire les coûts d’entretien. Les bassins classiques consomment une grande quantité d’eau, surtout en période de sécheresse où les restrictions d’eau peuvent être strictes dans certaines régions. Pour limiter cet impact, il est possible d’utiliser des couvertures pour éviter l’évaporation ou de collecter les eaux de pluie pour le remplissage.
↘ Systèmes de récupération d’eau de pluie : Installer un système de collecte des eaux de pluie est une solution écologique pour réduire la consommation d’eau. L’eau collectée peut être utilisée pour compléter le niveau d’eau du bassin sans avoir à puiser dans les ressources d’eau potable. Cela permet aussi de réaliser des économies substantielles, en particulier pour les bassins de grande taille.
↘ Couvertures et abris pour réduire l’évaporation : En utilisant une couverture de piscine ou un abri, on limite l’évaporation, ce qui réduit la fréquence des remplissages. De plus, une couverture protège la piscine des débris, ce qui diminue l’utilisation de produits d’entretien et améliore la qualité de l’eau.
Installation d’un système de chauffage durable
Si le climat de votre région ne permet pas de profiter de la piscine tout au long de l’année, un système de chauffage peut être envisagé pour prolonger la saison de baignade. Toutefois, pour minimiser l’impact énergétique, il est préférable d’opter pour un chauffage solaire ou une pompe à chaleur, qui sont des solutions plus durables que les chauffages électriques traditionnels.
↘ Chauffage solaire pour bassins privés : Les panneaux solaires thermiques sont un moyen écologique et efficace de chauffer l’eau de la piscine. Bien que l’installation initiale représente un investissement, les coûts de fonctionnement sont réduits, car l’énergie solaire est gratuite. Ce type de système est particulièrement adapté aux régions ensoleillées où l’ensoleillement est optimal.
↘ Pompes à chaleur : Les pompes à chaleur spécifiques pour piscines captent les calories de l’air extérieur pour chauffer l’eau, réduisant ainsi la consommation énergétique. Bien que légèrement moins écologique que le solaire, elles consomment jusqu’à 80 % d’énergie en moins qu’un chauffage électrique classique et offrent une température agréable à moindre coût.
Aménagement paysager autour du bassin
Un aménagement paysager bien pensé permet d’intégrer harmonieusement la piscine dans son environnement. Planter des arbres ou des arbustes autour de la piscine non seulement ajoute de l’ombre et améliore l’esthétique, mais peut aussi protéger le bassin du vent, réduisant l’évaporation de l’eau. De plus, choisir des plantes indigènes est une excellente façon de créer un écosystème naturel autour du bassin.
↘ Sélection de plantes locales : En optant pour des végétaux locaux, on favorise la biodiversité et on limite l’entretien, car les plantes indigènes sont adaptées au climat de la région. Elles nécessitent également moins d’eau, ce qui contribue à une utilisation plus responsable des ressources naturelles.
↘ Installation de pergolas et autres structures végétales : Les pergolas, les tonnelles, ou les treillages peuvent être aménagés autour du bassin pour créer des zones ombragées, tout en protégeant la piscine des regards extérieurs et du vent. Ces structures ajoutent une touche esthétique tout en améliorant le confort des baigneurs.
En intégrant des pratiques respectueuses de l’environnement et en tenant compte des aspects paysagers, les propriétaires peuvent faire de leur bassin un lieu de détente et de plaisir, en harmonie avec la nature. Cette approche durable contribue à minimiser l’impact écologique et à créer un espace plus accueillant et agréable pour tous.
FAQ – Construction de piscine : Permis, Règles et Conseils
1. Ai-je besoin d’un permis pour construire une piscine ?
Oui, cela dépend de la taille et de la structure du bassin. Les bassins enterrés ou semi-enterrés de plus de 10 m² nécessitent généralement une déclaration préalable de travaux, et ceux de plus de 100 m² nécessitent un permis de construire.
2. Quelle différence entre une déclaration préalable et un permis de construire pour une piscine ?
La déclaration préalable est une formalité plus simple et concerne les piscines de taille moyenne (10-100 m²), tandis que le permis de construire est requis pour les grands bassins (plus de 100 m²) ou ceux avec un abri de plus de 1,80 m de haut.
3. Les piscines hors-sol nécessitent-elles une autorisation ?
Les piscines hors-sol n’ont pas besoin d’autorisation si elles sont temporaires (installées pour moins de trois mois) ou si elles sont de petite taille. Pour les piscines installées de manière permanente ou dans une zone protégée, une déclaration préalable peut être requise.
4. Où dois-je déclarer ma piscine aux autorités ?
Vous devez déposer votre déclaration préalable ou demande de permis de construire auprès de la mairie de votre commune. La procédure permet à la mairie de s’assurer que le projet respecte les règles locales d’urbanisme.
5. Quelles taxes s’appliquent après la construction d’un bassin ?
Une piscine fixe peut augmenter la valeur locative de votre bien, influençant la taxe foncière. Elle peut également affecter la taxe d’habitation si celle-ci s’applique encore à votre résidence. La piscine doit être déclarée aux impôts dans les 90 jours suivant son achèvement.
6. Quel type de sécurité est obligatoire autour d’un bassin ?
La loi impose l’installation d’au moins un dispositif de sécurité, tel qu’une barrière de protection, une alarme sonore, une couverture de sécurité ou un abri de bassin pour prévenir les risques de noyade, notamment pour les jeunes enfants.
7. Une piscine naturelle nécessite-t-elle les mêmes démarches ?
Les piscines naturelles doivent respecter les mêmes règles d’urbanisme. Cependant, elles présentent des particularités de construction et d’entretien, notamment en matière de filtration écologique, qui doivent être prises en compte dans le projet.
8. Quelle est la réglementation pour les piscines en zone protégée ?
Les piscines en zone protégée, comme les abords de monuments historiques ou les zones naturelles, nécessitent souvent des autorisations supplémentaires. Votre projet peut être soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France.
9. Dois-je respecter une distance minimale entre la piscine et les propriétés voisines ?
Oui, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de votre commune peut imposer des distances minimales entre la piscine et les limites de votre terrain pour préserver la tranquillité des voisins.
10. Puis-je chauffer ma piscine avec des panneaux solaires sans autorisation ?
L’ajout de panneaux solaires ne nécessite généralement pas d’autorisation, mais en zone protégée, une déclaration préalable pourrait être requise. Renseignez-vous auprès de la mairie pour savoir si une autorisation est nécessaire.
11. Quels matériaux écologiques recommandez-vous pour construire un bassin ?
Les matériaux recyclés pour le revêtement, le bois certifié pour les margelles et les filtres biologiques pour les piscines naturelles sont des choix respectueux de l’environnement et de plus en plus prisés.
12. Comment limiter la consommation d’eau d’un bassin ?
L’utilisation d’une couverture limite l’évaporation. Installer un système de récupération d’eau de pluie pour compléter le niveau de la piscine est également une solution écologique et économique.
13. Puis-je bénéficier d’une réduction de taxes en construisant une piscine ?
Certaines communes proposent une exonération temporaire de taxe foncière pour les nouvelles constructions. Vérifiez avec les autorités locales pour voir si votre projet de piscine peut en bénéficier.
14. La construction d’un bassin peut-elle influencer la valeur de mon bien ?
Oui, une piscine augmente généralement la valeur de revente de votre bien immobilier en raison de l’attrait supplémentaire qu’elle apporte, bien qu’elle entraîne également des coûts supplémentaires, comme l’entretien et les taxes.
15. Existe-t-il des aides pour construire une piscine respectueuse de l’environnement ?
Certaines régions et l’ADEME (Agence de la transition écologique) proposent des subventions pour des installations durables, y compris les bassin écologiques. Renseignez-vous pour savoir si vous êtes éligible.
Liens utiles pour les démarches et informations complémentaires
- Réglementation nationale
- Sécurité piscine
- Réglementation locale et PLU
- Accédez au site de votre commune pour consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) et les exigences spécifiques à votre localisation.
- Environnement et piscines écologiques
- ADEME – Construire écologique
- [Plan régional d’aides pour des projets écologiques (à consulter selon votre région)]
Ce qu’on fait chez Compagnons Nation
Marcus Détrez

Marcus Détrez est un formateur hyperpolyglotte maîtrisant plus de 16 langues et un entrepreneur engagé dans le domaine de l’apprentissage et de la formation professionnelle. Son parcours varié l’a conduit à créer plusieurs centres de formation, où il a formé des milliers de personnes. Sa volonté de soutenir les artisans et de valoriser les métiers manuels l’a amené à co-fonder Compagnons Nation, avec l’ambition de créer un réseau d’entraide et de développement pour les professionnels du bâtiment.
Compagnons Nation
Compagnons Nation se consacre à l’accompagnement des artisans en leur fournissant des services adaptés pour les aider à trouver des clients, à se former, et à améliorer leur visibilité. L’objectif est de créer un réseau solidaire où les artisans peuvent échanger, partager leurs expériences et bénéficier d’un soutien continu pour développer leur activité.